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Tout à fait !
Merci, madame la présidente. Je suis heureux de vous saluer !
Dans mon département, neuf gendarmes sont concernés, dont trois dans la brigade de Lamballe, que je connais bien. Aujourd'hui, ils font des cocottes en papier : on les a isolés dans un bureau et ils ne sont plus sur le terrain. Ces gendarmes qui ne sont plus sur le terrain, ces infirmières qui ne soignent plus à un moment où on a besoin d'un service public efficace et présent, c'est un drame national. Voilà le problème !
Cela mérite réflexion. Mes chers collègues, j'attends donc que nous fassions évoluer le texte, et je souhaite que vous proposiez un calendrier précis.
Il n'y a pas beaucoup d'ouverture !
Le ministre doit s'exprimer !
Monsieur le ministre, je vous offre l'occasion de vous racheter.
Nous étions habitués à sa suffisance – comme à ses insuffisances !
Nous avons connu tout cela, je le dis pour les nouveaux, qui ne l'ont peut-être pas connu aussi bien. Maintenant, c'est fini. Il faut que la majorité adopte la même attitude que vous. Monsieur Rebeyrotte, ne recommencez plus ce que vous avez fait tout à l'heure !
Ce n'était pas beau du tout !
C'est la première fois que j'entends qu'il n'est pas gentil de dire : « Ce n'est pas beau ! » J'ai bien compris que de nouvelles règles s'appliquaient.
Monsieur le ministre, j'attends de vous des réponses précises.
On n'a rien compris !
C'est un point assez sensible. Je note que les propos tenus par Mme la rapporteure et M. le ministre sont très différents.
On la lui a déjà faite…
Le présent amendement cherche à préciser que les trois conditions posées sont alternatives et non cumulatives. Je ne fais aucun procès aux rédacteurs de l'article, mais soyons précis ! Je profite du temps de parole qui m'est offert pour revenir au débat très justement introduit par notre collègue Gosselin. Ce ne sont pas uniquement les dispositions qui figurent dans le texte qui posent problème, mais aussi celles qui n'y figurent pas. En l'état, le projet de loi n'aborde pas la question des professionnels qui ont été sanctionnés pour défaut de vaccination. Cela vaut pour les soignants, mais aussi pour les pompiers ou les gendarmes – profession dont on n'a pas ...
C'est pourquoi nous sommes tenus par un calendrier exigeant. Vous voulez consulter quinze comités Théodule, mais nous souhaitons que des décisions soient prises rapidement, par exemple au moment de la discussion au Sénat. En tout état de cause, les dispositions correspondantes doivent figurer dans ce texte, et non dans un autre qui interviendra on ne sait quand. Nous n'admettons pas que ces mesures soient prises par décret ; c'est à la représentation nationale – je m'adresse à l'ensemble des collègues, quels que soient les bancs auxquels ils appartiennent – de prendre ces décisions. Pourquoi ces dispositions ? Initialement, nous pensions que le vaccin arrêterait ...
Il s'agit du débat que nous avons eu il y a quelques instants. Ce n'est pas un débat de juristes, mais de fond. Les conditions que vous posez sont-elles cumulatives ou alternatives ? Faut-il réunir l'ensemble des conditions ou une suffit-elle ? L'amendement vise à choisir la deuxième possibilité. Soit on a été malade, par exemple dans les six mois qui suivent le rétablissement ; soit on fait un test dont le résultat est négatif ; soit on fait la preuve de sa vaccination avec un certificat. Dans tous les cas, on peut voyager. Je parle sous le contrôle de nos spécialistes : le cumul de ces conditions revient à rétablir le passe vaccinal. Nous voilà au cœur du ...
Notre collègue Breton a parfaitement exprimé l'essentiel. Monsieur le ministre, un texte doit être clair, on ne doit pas rester dans l'indétermination. Nous considérons qu'à partir du moment où un certificat de rétablissement peut être présenté, les titulaires doivent en connaître la durée de validité, par exemple pour voyager. Nous proposons qu'elle soit de six mois, afin de prendre en considération une réalité européenne. Nous pourrions tous nous mettre d'accord sur ce point.
Mme la rapporteure nous explique que la durée de validité du certificat de rétablissement est déjà fixée à six mois, qu'il n'y a pas de sujet. M. le ministre évoque une durée de quatre ou de six mois. Nous voulons que cette durée soit inscrite dans la loi afin que les choses soient claires.
Madame la rapporteure, vous nous dites que le problème est résolu car cette durée est inscrite dans un décret. Or il y a une hiérarchie des normes de droit, et la loi est supérieure au décret. Ce sont des évidences qu'il faut quand même rappeler. C'est pourquoi nous souhaitons que la loi dise les choses de façon explicite. Cette question n'est pas simplement théorique, elle est très pratique. Je prends l'exemple d'une personne qui est titulaire d'un certificat de rétablissement depuis le mois d'avril et qui veut partir en Corse, en outre-mer ou à l'étranger. Pourra-t-elle partir et pourra-t-elle revenir ? Ce sont des questions que les familles se poseront et ...
Il a le même objet que l'amendement n° 8. Dans nos circonscriptions, nous avons tous été confrontés à des personnes qui estimaient, ainsi que leur médecin, qu'elles relevaient d'une situation particulière et devaient être exclues de certaines mesures générales. Chaque patient est un cas particulier – j'imagine que vous en êtes convaincu, monsieur le ministre, eu égard à votre origine professionnelle. Donc nous considérons que, dans les cas parfaitement établis par les médecins traitants, des dérogations peuvent être prévues.
Indispensable !
Très bien !
Moins fort !
Ne mords pas la main qui t'a nourri !
Il va dire la même chose !
Tout cela a déjà été dit !
Très bien !
Il faut d'abord apprendre à écouter !
Il conviendrait que nos nouveaux collègues apprennent à écouter les différents orateurs.
Ceci vaut aussi pour les députés du groupe RN.
Je n'ai pas de leçon à recevoir, et je n'ai pas l'intention d'en recevoir.
Ce n'est pas un rappel au règlement, madame la présidente !
Oui, ils voulaient éviter l'examen du projet de loi de règlement par le Parlement avant les élections !
Nos compatriotes répugnent parfois à payer l'impôt. Son sens peut pourtant être expliqué et compris à la condition qu'il n'y ait pas de gâchis d'argent public. Or nos compatriotes ont le sentiment d'un tel gaspillage, en particulier dans nos administrations centrales – mais pas sur le terrain, comme l'a dit Fabien Di Filippo. Vous avez donc commis une erreur fondamentale en refusant l'amendement que vous proposait Mme Louwagie. Prenons un exemple très concret sur lequel, je crois, nous pourrons nous accorder. Il existe un poste de secrétaire général à la mer, dont on a parlé récemment parce que son titulaire est un peu connu. Un tel poste était concevable à ...
Entre autres mesures, Mme Louwagie vous proposera donc de supprimer le secrétariat général de la mer. Il s'agit d'une mesure simple et concrète visant à diminuer les dépenses publiques. De tels exemples, que tout le monde peut comprendre, permettront de mieux faire accepter le prélèvement fiscal à nos compatriotes. Donnez-nous en d'autres !
Nous vous avons donné des exemples !
J'ai le sentiment que le Gouvernement est en train de nous piéger.
– le vrai CNR, pas le CNR – Conseil national de la refondation – bidon nouvellement créé !
Faites donc que François Hollande sorte de votre corps, monsieur Brun !
On a même réussi, dans des zones rurales, à rendre les terrains chers : il y a du terrain partout, et le terrain constructible est très onéreux. Tout cela est absurde.
…mais ils ont le mérite d'exister. L'objectif, auquel la Bretagne est très attachée, comme d'autres régions, est que l'ensemble du territoire se développe : grandes villes, villes moyennes, petites villes et monde rural. L'un des obstacles que nous devons absolument lever est la règle de zéro artificialisation des sols. Il n'y a rien de pire : dans le monde rural, plus rien ne se passe !
Ces amendements, qui visent à aider l'ensemble du territoire plutôt qu'à suivre une logique de zonage, me semblent donc très pertinents.
Dans les faits, on l'applique déjà !